Jean-François Dufresne, PDG de PREVERCO, fabricant québécois de parquets haut de gamme, a amélioré sa traçabilité d’inventaire en temps réel grâce à la gestion automatisée de ses inventaires.
Etude de cas : Preverco, Canada, Québec
Avoir juste un inventaire fiable ne suffit pas
Nous étions déjà bons, nous voulions être meilleurs
Nous avions un système comptable qui gérait les prises de commande et l’inventaire de produits finis, uniquement en dollars, ainsi qu’une multitude de fichiers Excel, par produit et paquet. La qualité de l’information était très bonne, mais les délais de mise à jour étaient trop longs : nous avions systématiquement 24 h de retard sur le réel.
Notre réalité chez PREVERCO, c’est que nous avons beaucoup d’étapes de production pour nos planchers. En temps normal, on réalise une étape de production à la fois, au rythme d’une par jour. Dans ce cas, 24 h de délai, ce n’était pas vraiment problématique. Cependant, il y a parfois des commandes urgentes ou spéciales qui doivent se faire plus rapidement et dès qu’il y avait des changements dans les étapes, cela créait des situations absurdes : par exemple, l’inventaire du côté de la production indiquait qu’on était en retard ou que le produit était à l’étape 1, alors que le produit fini était déjà chargé dans le camion et en cours d’expédition. Tout cela parce que l’on avait réalisé quatre étapes dans la même journée. L’inventaire n’avait pas suivi...
Il faut être capable d’anticiper pour mieux servir nos clients
Il était également compliqué d’anticiper les écarts de volume en cas de problème de qualité, de déclassement de bois ou de bris de machine. Une commande 10 000 pieds carrés pouvait se réduire à une production de 9 200 p3 sans que l’on s’en rende compte avant l’expédition. Et là, c’était le stress à la dernière minute, car nous n’étions pas capables de livrer à notre client le volume demandé.
Nos expéditions sont très souvent en « just in time » car notre client a besoin de sa livraison au moment de commencer son chantier. S’il n’a pas les produits dans les quantités et qualités attendues, nous le mettons dans l’embarras, car il ne peut pas travailler. Notre capacité à livrer dans les temps est donc critique. Nous devons être capables de savoir, à chaque étape, si on est au bon chiffre et dans le cas contraire, nous adapter : d’abord prévenir le client puis modifier la production.